Sida : tout comprendre de la maladie | Le Monde.fr

Pour 12 % des étudiants et 14 % des lycéens, on peut aujourd’hui guérir facilement du sida grâce aux traitements… Et seuls 43 % des étudiants et 58 % de lycéens déclarent utiliser un préservatif pour chaque rapport sexuel. Les chiffres dévoilés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida par la mutuelle étudiante SMEREP sont inquiétants.

Etudiants et lycéens qui utilisent systématiquement un préservatif | Smerep

Selon cette étude, réalisée par OpinionWay entre avril et juin 2016 auprès de quatre échantillons représentatifs d’étudiants et de lycéens (507 étudiants, 707 adhérents SMEREP, 403 lycéens de France et 368 lycéens d’Ile-de-France), seuls 17 % des étudiants de France ayant déjà eu un rapport sexuel se font systématiquement dépister lors d’un changement de partenaire. Ils sont 27 % à déclarer ne jamais se faire dépister (39 % pour les hommes).

Les motifs évoqués : 53 % d’entre eux estiment ne pas avoir pris un risque « suffisant », 26 % ne savent pas où faire ce type de test, 10 % n’aiment pas les prises de sang, et 7 % préfèrent ne pas savoir.

Du côté des lycéens, ils ne sont que 13 % à déclarer faire un dépistage systématique lors d’un changement de partenaire, 9 % si l’on s’en tient aux lycéens d’Ile-de-France.

Les idées fausses sont répandues parmi les étudiants : certains pensent qu’une piqûre de moustique peut transmettre le sida (15 %), qu’il suffit d’embrasser une personne séropositive (7 %), de boire dans son verre (4 %), ou encore de lui serrer la main (1 %).