Coline, jeune sculptrice : « Le contexte est difficile, la concurrence est importante »
Coline, jeune sculptrice : « Le contexte est difficile, la concurrence est importante »
Par Françoise Marmouyet
Coline Cuni, 28 ans, sculptrice.
La performance « Ce qui est tout bonnement impossible ». | DANAÉ MONSEIGNY
« Je suis sortie des Beaux-Arts de Paris en 2013, après une licence aux Beaux-Arts de Nantes. Je fais de la sculpture et des installations. Après l’école, je me suis associée avec deux autres artistes pour fonder ChezKit, qui soutient la jeune création. On a installé nos ateliers dans un grand espace à Pantin (Seine-Saint-Denis). Aujourd’hui, nous sommes une douzaine de résidents et, tous les trois mois, nous organisons une exposition de nos œuvres. Cela m’a beaucoup aidée au début, ça m’a permis de rencontrer des artistes, des commissaires d’exposition… Le contexte est difficile : la concurrence est importante, les galeries sont très sollicitées. J’ai aussi fait des résidences d’artiste et j’ai été sélectionnée, en mars dernier, pour la Biennale de la jeune création, à Houilles (Yvelines). Après cela, j’ai été contactée par une plate-forme de vente d’objets d’art en ligne, qui propose quelques-unes de mes pièces. J’arrive à consacrer 60 % de mon temps à ma création personnelle ; en parallèle, j’enseigne la sculpture et les volumes dans une prépa. C’est un bon complément à la pratique artistique, c’est très enrichissant pour mon travail. »