Les personnalités de droite ont pointé « l’échec » de François Hollande à la suite de l’annonce de sa décision, jeudi 1er décembre, de renoncer à être candidat à l’élection présidentielle de 2017.

François Fillon, le candidat du parti Les Républicains (LR) à la présidentielle, a déclaré que « le président de la République admet, avec lucidité, que son échec patent lui interdit d’aller plus loin ». « Ce quinquennat s’achève dans la pagaille politique et la déliquescence du pouvoir. Plus que jamais, l’alternance et le redressement de la France doivent être bâtis sur des bases solides : celle de la vérité, sans laquelle il n’y a pas de confiance des Français, et celle de l’action courageuse, seule en mesure d’obtenir des résultats. »

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l’Essonne et candidate malheureuse à la primaire de la droite, a dit sur France 2 que « les Français ne veulent plus de François Hollande et (…) ne veulent plus de la politique de François Hollande ». « En tant que premier ministre sortant, Manuel Valls est solidaire et coresponsable du bilan. Comme Emmanuel Macron et Benoît Hamon, dans une moindre mesure. »

Bernard Accoyer, secrétaire général du parti Les Républicains, a déclaré que « ce retrait prématuré d’un président en exercice, inédit dans l’histoire de la Ve République, résonne comme un terrible aveu d’échec de l’ensemble de son quinquennat, qui aura été synonyme de reculs majeurs pour la France ».

Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), a déclaré qu’« Hollande a enfin fait preuve de lucidité sur sa politique aux résultats désastreux. Au-delà de la zizanie dans son propre camp, le chef de l’Etat encore pour cinq mois s’occupera-t-il enfin de son pays ? L’année prochaine, il est maintenant certain que nous changerons de président de la République. Au-delà des personnes, il faut changer de politique tout court. »

Christian Estrosi, président (Les Républicains) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a salué « la dignité du geste. Il est rare dans une vie politique de privilégier l’intérêt général du pays plutôt que son ego et ses sentiments personnels ». « Si cette décision ne manque pas de courage, elle ne manque pas non plus de lucidité », a-t-il ajouté.

Florian Philippot, vice-président du Front national, a réagi sur Twitter : « Deux présidents de la République hors course en deux semaines. A quoi cela servirait-il de faire courir leurs doublures, leurs seconds ? »

Zapping : les réactions des politiques après le renoncement de François Hollande
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