Le succès de la primaire de la droite provoque quelques tensions au Front national (FN). Notamment entre Louis Aliot, vice-président du FN, et Gilbert Collard, député apparenté FN.

Dans une interview aux Nouvelles calédoniennes vendredi 2 décembre, le numéro deux du FN, en déplacement jusqu’à samedi en Nouvelle-Calédonie, dit être « en total désaccord » avec M. Collard, qui a dit lundi qu’une primaire du FN serait « utile dans l’avenir » et qui considère que le parti « n’a pas de raison de s’en affranchir ».

« Gilbert a certainement été impressionné ou séduit par le tintamarre médiatique autour de [la] primaire [de la droite] », déclare M. Aliot. Selon lui, « le président du parti est le candidat à la présidentielle » ; et la primaire du FN, « c’est le congrès ».

Interrogé sur la probabilité de voir les deux tendances internes au FN, celle de Marine Le Pen et celle de sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, s’affronter, il dit que « depuis le changement de statuts en 2007 les personnalités et les courants s’expriment ». « Mais Marine, Marion, il n’y a pas photo. Il n’y a plus Marine, il n’y a plus de parti », conclut le compagnon de Mme Le Pen.