Quel est le taux d’emploi par filière des diplômés de master de l’université ?
Quel est le taux d’emploi par filière des diplômés de master de l’université ?
Les diplômés de master de 2013 avaient à 90 % un emploi 30 mois après leur entrée dans la vie active, en hausse d’un point par rapport à l’année précédente.
Le campus SophiaTech (université de Nice). | CAMILLE STROMBONI / Flickr
Année après année, et malgré la crise, les titulaires de master (bac + 5) de l’université trouvent très largement du travail. Trente mois après leur entrée dans la vie active, les diplômés de 2013 étaient 90 % à avoir un emploi, en hausse d’un point par rapport à la promotion précédente, selon les données publiées mercredi 7 décembre par le ministère de l’enseignement supérieur.
Il s’agit, à 73 %, d’emplois stables (contrat à durée indéterminée, fonction publique, profession libérale), et relevant à 85 % de la catégorie cadre ou professions intermédiaires. Quant au salaire médian, il s’élève à 1 900 euros net par mois.
Ces résultats masquent néanmoins des disparités entre les grands domaines disciplinaires de l’université, tant en matière d’insertion professionnelle que du côté des salaires, comme le montre le tableau ci-dessous. En sciences humaines et sociales, dix-huit mois après l’entrée dans la vie active, ce sont 80 % des diplômés qui ont un emploi, quand ils sont 87 % en droit-économie-gestion, dans des conditions d’emplois plus favorables. A trente mois du diplôme, si plus de 3 diplômés sur 4 issus du droit-économie-gestion ou des sciences-technologie-santé ont un emploi stable, ils ne sont que 66 % dans cette situation, après des diplômes en lettres-langues-arts, et pas plus de 57 % si l’on se cantonne aux sciences humaines et sociales.
La palette des salaires n’est pas non plus la même : si les diplômés d’archéologie, d’histoire ou d’art émargent à 1 500 euros net par mois (salaire médian), leurs camarades diplômés en informatique se situent, eux, à 2 140 euros, le tout trente mois après le diplôme.