Des membres des forces gouvernementales marchent, le 11 décembre, dans le quartier d’Ithaa, situé dans l’ouest d’Alep, après avoir repris les quartiers est aux rebelles. | GEORGE OURFALIAN / AFP

Alors que les forces gouvernementales ont annoncé avoir pris le contrôle de la quasi-totalité de l’est d’Alep, trois députés français tentaient, lundi 12 décembre, de se rendre en Syrie. L’écologiste Cécile Duflot, le républicain Hervé Mariton et le socialiste Patrick Mennucci ont entamé ce voyage dans une ville détruite par plusieurs mois de bombardements afin, disent-ils, d’obtenir une aide humanitaire pourà la ville d’Alep.

Cécile Duflot a précisé dans un communiqué que ces parlementaires se rendaient en Syrie « afin de lancer un appel pour qu’une aide humanitaire soir apportée au plus vite et s’assurer que les civils innocents, dont femmes et enfants, qui souffrent de la famine, du froid et de l’absence de soins primordiaux, puissent être secourus ».

Arrivée dimanche soir en Turquie, la délégation tentait lundi matin de traverser la frontière pour raccompagner dans sa ville Brita Hagi Hassan, le maire d’Alep-Est, qui était en visite en France la semaine dernière.

« Un objectif politique »

La délégation « a également pour objectif d’apporter un message de soutien à la population d’Alep, qui se sent légitimement abandonnée par la communauté internationale », a-t-elle ajouté.

Hervé Mariton a pour sa part expliqué qu’outre l’aspect humanitaire ce voyage avait aussi « un objectif politique » : « Je souhaite mieux comprendre la situation politique sur place, même si je suis conscient des risques de manipulation et de désinformation. »