Shay, la « bad girl » du rap francophone
Shay, la « bad girl » du rap francophone
M le magazine du Monde
Ado, elle se rêvait gangster. C’est finalement en chantant que la jeune Belge affirme son caractère bien trempé. Après le succès de ses clips sur Internet, elle sort un premier album, « Jolie garce », parrainé par Booba.
Vanessa, le vrai prénom de Shay, est la nièce du rappeur Youssoupha. | Ojoz
La belle a la voix cassée. Tous les week-ends, Shay s’égosille dans des discothèques de France et de Belgique, où elle chante ses deux tubes : PMW et Cabeza. Sur YouTube, ses vidéos totalisent près de 40 millions de vues. En quelques mois, la jeune Belge de 26 ans est devenue la nouvelle égérie du rap francophone. Depuis la retraite de Diam’s, il n’y a plus beaucoup de voix féminines qui tiennent la dragée haute à leurs collègues masculins. Shay a tous les atouts pour combler le vide laissé par la chanteuse de La Boulette : une personnalité bien trempée, une assurance, des paroles percutantes et pince-sans-rire (« Je suis du genre à te souhaiter la mort avec un sourire angélique », chante-t-elle).
Découverte par le patron du rap hexagonal, Booba, Shay a sorti son premier album, Jolie garce, le 2 décembre. Soit un cocktail enivrant de rap hardcore, de R’n’B et de rythmiques de pop africaine. Métisse d’un père juif polonais et d’une mère congolaise, Vanessa (son véritable prénom) est la petite-fille d’un des pères fondateurs de la rumba congolaise, Tabu Ley Rochereau, et la nièce
Shay - Cabeza
Durée : 03:33