Des personnes se recueillent, à Nice le 18 juillet. | VALERY HACHE / AFP

Trois hommes soupçonnés d’avoir joué un rôle dans la fourniture d’armes à l’auteur de l’attentat du 14 juillet à Nice ont été mis en examen par un juge antiterroriste et placés en détention provisoire vendredi 16 décembre, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Ces trois personnes, âgées de 24, 31 et 36 ans, avaient été interpellées lundi à Nice en compagnie de sept autres qui ont été depuis remises en liberté. Un autre homme arrêté à Nantes a lui aussi été relâché.

L’homme de 31 ans a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Les deux autres ont été mis en examen pour complicité d’association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.

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Neuf mises en examen depuis le début de l’enquête

Le 14 juillet, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, avait tué 86 personnes en fonçant au volant d’un poids lourd dans la foule massée sur la promenade des Anglais à Nice pour assister au feu d’artifice. Il avait également tiré sur des policiers avec un pistolet avant d’être abattu.

Cette attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), semble avoir été « mûrie » pendant plusieurs mois par l’assaillant, qui a bénéficié de « soutiens » et de « complicités », avait annoncé cet été le procureur de Paris. Six personnes avaient déjà été mises en examen au cours de l’été dans le cadre de l’enquête.