Des policiers devant la résidence de Kim Kardashian, rue Tronchet à Paris, le 3 octobre 2016. | THOMAS SAMSON / AFP

Les premières mises en examen tombent dans le cadre de l’enquête sur le braquage de Kim Kardashian au début d’octobre à Paris, a annoncé le parquet de Paris, jeudi 12 janvier. Après l’opération policière du 9 janvier, à l’issue de laquelle dix-sept personnes avaient été interpellées, trois suspects ont été mis en examen.

L’un des suspects, soupçonnés d’avoir directement participé au braquage, a été mis en examen, notamment pour vol avec arme en bande organisée. L’homme, âgé de 63 ans, a aussi été mis en examen pour enlèvement ou séquestration et association de malfaiteurs, a précisé le parquet de Paris.

Deux autres suspects ont été mis en examen, l’un pour recel en bande organisée et association de malfaiteurs, l’autre pour complicité de vol avec arme en bande organisée, enlèvement et séquestration et association de malfaiteurs. Un magistrat spécialisé doit encore statuer sur leur éventuel placement en détention provisoire.

Une quatrième personne est en cours de présentation devant le juge d’instruction. Six autres personnes sont toujours en garde à vue et pourraient être présentées vendredi aux fins de mise en examen.

Deux traces d’ADN retrouvées

La veille, la garde à vue de trois personnes avait été levée, sans qu’aucune charge ait été retenue contre elles. Parmi les quatorze suspects restants, cinq sont soupçonnés d’avoir directement participé au braquage de la starlette américaine, dont deux hommes de 60 et 72 ans, connus pour appartenir au grand banditisme.

L’ADN du premier a été retrouvé sur un collier de serrage laissé sur place et a conduit la police judiciaire sur la trace de cette équipe. Selon les informations du Monde, une deuxième trace d’ADN a été retrouvée sur les lieux du braquage correspondant à une des personnes encore en garde à vue.

D’autres personnes sont suspectées d’avoir participé à la revente des bijoux, qui n’ont pas été retrouvés, notamment un homme de 64 ans, condamné en 2011 pour vols aggravés. Avec un butin estimé à neuf millions d’euros, le braquage de Kim Kardashian est considéré comme le plus important vol de bijoux commis sur un particulier en France depuis plus de vingt ans.