Manuel Valls bousculé lors d’un déplacement à Lamballe, en Bretagne
Manuel Valls bousculé lors d’un déplacement à Lamballe, en Bretagne
Un jeune homme a tenté de gifler mardi l’ancien premier ministre alors que celui-ci est en déplacement en Bretagne, à cinq jours du premier tour de la primaire à gauche.
Lamballe. Manuel Valls giflé
Durée : 00:37
Manuel Valls a été bousculé lors de son déplacement à Lamballe, dans les Côtes-d’Armor, mardi 17 janvier. Un jeune homme a tenté de gifler le candidat de la primaire à gauche, avant d’être plaqué au sol par le service de sécurité, selon notre journaliste présent sur place et une vidéo diffusée par le site du Télégramme. « Ici, c’est la Bretagne ! », a crié le jeune homme alors que M. Valls s’approchait de lui.
A cinq jours du premier tour de la primaire à gauche, Manuel Valls sortait de la mairie de Lamballe à côté de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense et président du Conseil régional de Bretagne.
A l’occasion d’un point presse improvisé, M. Valls a réagi à l’incident :
C’est grave, mais ce n’est pas ça aujourd’hui qui m’intéresse en Bretagne. Vous trouverez toujours des individus qui veulent empêcher la démocratie.
On ne peut pas accepter la violence. Rien, rien ne m’arrêtera. Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui l’incarnent, les élus.
Moi je n’ai jamais eu peur du contact avec mes compatriotes. Je suis courageux. Quand on est candidat à la présidence de la république, on va au contact des Français.
À Lamballe, Valls visé par un jeune homme qui tente de lui mettre un coup à la sortie de la mairie. Plaqué au sol par la sécurité.
— Bonnefous (@Bastien Bonnefous)
Valls sortait de la mairie avec le drian. C'était la Première étape de son déplacement de l'après midi en Bretagne.
— Bonnefous (@Bastien Bonnefous)
M. Valls n’en est pas à sa première sortie mouvementée. Le 22 décembre, à Strasbourg, un individu avait voulu enfariner l’ancien premier ministre pour l’interpeller à propos du 49.3, l’article de la Constitution permettant de faire adopter une loi sans le vote du Parlement.
« 49.3 on n’oublie pas ! On n’oublie pas ! », avait lancé l’auteur de l’incident en s’adressant à Manuel Valls, alors que ce dernier s’apprêtait à entrer dans un café. « C’est un bon présage. C’était de la farine sans gluten, donc j’apprécie l’attention », avait ironisé à sa sortie Manuel Valls, dont le manteau avait entre-temps été nettoyé.