Au lendemain de sanctions américaines, l’Iran entame des exercices militaires incluant des missiles
Au lendemain de sanctions américaines, l’Iran entame des exercices militaires incluant des missiles
Le Monde.fr avec AFP
Cette annonce survient au lendemain de nouvelles sanctions américaines imposées à l’Iran en réponse notamment à un tir de missile balistique qui a provoqué la colère de Donald Trump.
Dans un contexte de regain de tension avec les Etats-Unis de l’administration Trump, l’Iran a entamé samedi 4 février des exercices militaires incluant des missiles, a annoncé samedi 4 février l’armée d’élite iranienne.
Ces exercices ont pour objectif de montrer « la totale préparation à confronter les menaces » et « les sanctions humiliantes » contre l’Iran annoncées vendredi par les Etats-Unis, indique le site des Gardiens de la révolution, Sepahnews.
Différents types de systèmes de radars et de missiles de fabrication locale, ainsi que de centres de commandement seront testés pendant cet exercice, ajoute le site. Selon la liste, des missiles devant être utilisés pendant cet exercice publiée par Sepahnews, il s’agit d’engins de très courte portée (75 kilomètres). Les exercices ont lieu dans la province de Semnan (nord-est).
Nouvelles sanctions américaines
Cette annonce survient au lendemain de nouvelles sanctions américaines imposées à l’Iran en réponse notamment à un tir de missile balistique le 29 janvier qui a provoqué la colère du président américain Donald Trump et de sa nouvelle administration.
Peu après l’annonce de ces nouvelles sanctions, l’Iran a assuré qu’il allait agir de manière « réciproque » et viser « des individus et des entreprises américaines » soutenant des groupes « terroristes ».
En visite samedi à Tokyo, le secrétaire américain à la défense James Mattis a affirmé que l’Iran était « le plus grand Etat soutenant le terrorisme au monde ».
Les tensions entre Téhéran et Washington, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 au lendemain de la révolution islamique de 1979, se sont brutalement accentuées après l’investiture le 20 janvier de Donald Trump.