Le convoi du premier ministre libyen, Faïez Sarraj, a été attaqué lundi 20 février à Tripoli, mais le chef du gouvernement d’union nationale libyen (GNA), soutenu par les Nations unies, est indemne, selon les autorités.

« Le convoi du chef du gouvernement d’union nationale, Faïez Sarraj, et du président du Conseil d’Etat, Abderrahmane el-Swehli, a essuyé des tirs lors de son passage près du secteur d’Abou Slim, à Tripoli. Toutes les voitures du convoi étaient blindées. Il n’y a pas eu de blessés », a déclaré un porte-parole du gouvernement, faisant état de l’ouverture d’une enquête. Mais le porte-parole du Conseil d’Etat, Mohamed Salem, a annoncé que deux gardes ont été blessés.

Deux autorités politiques se disputent le pouvoir en Libye. D’un côté, le gouvernement d’union nationale, qui siège à Tripoli, de l’autre une autorité qui contrôle une grande partie de l’Est libyen et s’appuie sur le Parlement élu de Tobrouk.

Dans la capitale, où le premier ministre désigné, Faïez Sarraj, n’arrive toujours pas à assoir son autorité, un ancien chef de gouvernement, Khalifa Ghweil, écarté en avril après la formation du gouvernement d’union nationale, continue à le défier.