La journée de Trump : des manifestations et une nomination
La journée de Trump : des manifestations et une nomination
Le Monde.fr avec AFP
Alors que Donald Trump fustige encore les « fake news » sur Twitter, des milliers d’Américains ont manifesté à New York pour scander « Pas mon président ! ».
LUNDI 20 FÉVRIER
Les manifestations se suivent à New York depuis l’investiture de Donald Trump. Ce lundi 20 février, elle a ressemblé des milliers de personnes. | TIMOTHY A. CLARY / AFP
Des milliers de manifestants anti-Trump ont défilé à New York lundi 20 février et dans plusieurs grandes villes américaines à l’occasion du « Presidents Day », un jour férié en l’honneur des présidents des Etats-Unis.
Au cri de « Pas mon président ! », près de 10 000 manifestants se sont rassemblés devant le Trump International Hotel de New York près de Central Park, pour exprimer une nouvelle fois leur opposition au milliardaire républicain dont l’élection a mis en évidence des divisions profondes dans le pays.
Les activistes anti-Trump avaient appelé à détourner les célébrations du traditionnel « Presidents Day » au profit d’un « Not My President Day » avec des rassemblements organisés dans plusieurs villes, dont Los Angeles, Chicago, Atlanta et Washington.
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Durée : 02:06
Fief démocrate et bastion des anti-Trump, New York a battu un record du nombre de manifestations au cours du mois écoulé. La manifestation de lundi était la troisième en trois jours dans la ville. Dimanche, plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées à Times Square sous le slogan « Je suis aussi musulman ».
EN BREF
- H.R. McMaster nommé conseiller à la sécurité nationale
Après une difficile recherche qui a tenu Washington en haleine, Donald Trump a nommé comme nouveau conseiller à la sécurité nationale H.R. McMaster, un général de 54 ans en exercice, vétéran d’Irak et d’Afghanistan. Cette nomination met un terme à un feuilleton qui a vu la démission de son premier choix, Michael Flynn et le refus de son second, Robert Harward.
- Un rassemblement anti-Trump à Londres
Les manifestants se sont rassemblés en fin d’après-midi à Parliament Square, en face du parlement, alors que les députés ont débattu dans l’après-midi du bien-fondé de cette visite d’Etat. | JUSTIN TALLIS / AFP
Quelques milliers de manifestants se sont réunis lundi soir devant le Parlement à Londres pour protester contre la visite d’Etat de Donald Trump au Royaume-Uni prévue cette année. Il s’agit de la troisième manifestation londonienne pour protester contre cette rencontre.
Co-organisé par l’organisation Stop Trump Coalition, en lien avec l’initiative « 1 Day Without Us », qui entendait faire de ce 20 février une journée d’action en solidarité avec les migrants présents au Royaume-Uni, ce rassemblement a réuni des manifestants brandissant des pancartes « Non à Trump », « Jeter Trump », « Non à l’interdiction des musulmans », ou encore « Unis contre le diable et les idiots ».
- Mike Pence, le messager de Trump, en Europe
Les Etats-Unis restent déterminés à coopérer avec l’Union européenne mais exigent des preuves rapides que leurs alliés de l’Otan sont prêts à dépenser davantage dans la défense commune, a affirmé lundi à Bruxelles le vice-président américain Mike Pence. Comme à Munich où il participait ce week-end à la Conférence sur la sécurité, Mike Pence s’est présenté en messager de Donald Trump lors de l’ultime étape de sa première tournée européenne.
Et il a soufflé le chaud et le froid face à des dirigeants européens inquiets des prises de positions du nouveau président américain. A propos des dépenses militaires, les alliés européens de l’Otan doivent « respecter leur parole », « le président [Trump] s’attend à des progrès réels d’ici la fin de 2017 », a relayé Mike Pence au côté de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Alliance atlantique.
LE TWEET DU JOUR
Give the public a break - The FAKE NEWS media is trying to say that large scale immigration in Sweden is working out just beautifully. NOT!
— realDonaldTrump (@Donald J. Trump)
Donald Trump n’a pas dit son dernier mot. Raillé après l’évocation d’un attentat fictif en Suède, il détourne l’attention en alertant sur les « fake news ». « Laissez les gens faire une pause. Les FAKE NEWS des médias essaient de nous faire croire que l’immigration à grande échelle est un beau succès en Suède. NON ! »