Classement 2017 des écoles d’ingénieurs : Polytechnique surpasse ses concurrents
Classement 2017 des écoles d’ingénieurs : Polytechnique surpasse ses concurrents
Par Elsa Tabellion
Le palmarès de « L’Usine nouvelle » place de nouveau l’X en tête, loin devant l’UTC et l’ESPCI.
Avec près de vingt points d’avance sur le deuxième, Polytechnique reste l’école d’ingénieurs la plus cotée en France. | Simon Fraser University / Flickr
L’Ecole polytechnique semble intouchable. Elle occupe, une fois encore, la première marche du podium du palmarès 2017 des écoles d’ingénieurs établi par le magazine L’Usine nouvelle (retrouvez en bas de l’article le classement des 50 premières écoles). L’établissement obtient une note globale de 95,7 sur 100, soit presque 20 points de plus que le deuxième, l’université de technologie de Compiègne (UTC). L’Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) progresse de cinq places, pour arriver au 3e rang, devant Télécom ParisTech.
Evolution dans le classement
Cette année, « deux nouveaux établissements de poids » font leur apparition. L’Institut Mines-Télécom (IMT) Atlantique (issu de la fusion Mines de Nantes et Télécom Bretagne) et l’Institut Mines-Télécom (IMT) Lille Douai, né du rapprochement des Mines de Douai et de Télécom Lille. Le premier arrive directement à la 5e place du classement général, à égalité avec Mines ParisTech, et le second se place à la 19e position.
L’Ecole des Mines de Nancy chute de treize places dans le classement, par rapport à 2016, et se retrouve 15e. A l’inverse, Centrale Marseille s’installe à la 8e place au lieu de 16e l’an passé. Un autre établissement connaît également un net progrès. C’est l’Ecole des mines de Saint-Etienne, qui gagne sept places et remonte à la 13e position.
L’insertion professionnelle favorisée
Pour établir ce classement, L’Usine nouvelle utilise quatre critères : l’engagement pour la recherche, l’ouverture internationale de la formation, l’insertion dans le monde du travail et, avec un poids bien plus modeste, le soutien à l’entrepreneuriat. Polytechnique domine dans les deux premières catégories. L’Eisti de Cergy se démarque pour l’insertion professionnelle, qui est le critère le plus important (en termes de coefficient). Enfin, l’Efrei de Villejuif excelle pour incuber les jeunes créateurs d’entreprise.
Dans l’édition 2017 de ce classement, L’Usine nouvelle a supprimé un indicateur qui « favorisait les grosses structures » : le nombre d’anciens élèves en activité. D’autres ont été modifiés : sont désormais utilisées « les données déjà fournies par les écoles à leurs instances, la Commission des titres d’ingénieur (CTI) et la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) ».
Des écoles absentes du palmarès
Au total, 106 établissements privés et publics ont été évalués. En revanche, quatre écoles, qui sont en train de s’allier, n’ont pas pu participer cette année au classement. Il s’agit de Centrale Paris avec Supélec ainsi que de Centrale Lyon avec l’ENI de Saint-Etienne. D’autres, qui figurent habituellement dans ce palmarès, sont également absentes : les écoles des INP (excepté certaines écoles de l’INP de Lorraine) car « elles n’ont pas pu fournir à temps leurs données ». Enfin, l’école d’Arts et Métiers ParisTech et quelques écoles d’agronomie « n’ont pas souhaité participer au classement en raison de désaccords sur la méthodologie adoptée l’année dernière ».