En moins de cinq ans, des voitures noires ont essaimé dans les villes, surtout en région parisienne : ce sont des VTC, voitures de transport avec chauffeur. A première vue, cela ressemble à une bénédiction pour l’économie. Mais, en réalité, pour les chauffeurs, le quotidien n’a rien de radieux. Commission versée à l’entreprise, cotisations sociales, dépenses liées à l’entretien de la voiture… Selon le rapport du médiateur Jacques Rapoport, il est quasi impossible pour un chauffeur Uber travaillant quarante heures par semaine de gagner sa vie.