Mercredi 1er mars, François Fillon a annoncé qu’il maintenait sa candidature à la présidentielle malgré sa convocation par les juges en vue d’une mise en examen. « Je ne céderai pas, je ne me rendrai pas, je ne me retirerai pas », a-t-il affirmé dans une déclaration depuis son siège de campagne à Paris.

« Ce n’est pas seulement moi qu’on assassine, c’est l’élection présidentielle », a par ailleurs ajouté le député de la Sarthe, estimant que l’affaire qui le poursuit depuis des semaines ne peut être que le fruit d’une manipulation politique. François Fillon est en effet soupçonné, entre autres, d’avoir fictivement employé sa femme au poste d’assistante parlementaire.