Une arrestation après une attaque au cocktail Molotov contre le commissariat d’Ajaccio
Une arrestation après une attaque au cocktail Molotov contre le commissariat d’Ajaccio
Le Monde.fr avec AFP
Le bâtiment a déjà été la cible de jets de cocktail Molotov et de pierre le 17 février par des jeunes nationalistes dénonçant des interpellations effectuées précédemment.
Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a condamné « avec la plus grande fermeté cet acte lâche et d’une violence aveugle ». | PHILIPPE HUGUEN / AFP
Une personne a été interpellée après le jet, dans la nuit de jeudi à vendredi 10 mars, d’une quinzaine de cocktails Molotov contre le commissariat d’Ajaccio sans faire de blessé.
L’attaque qui a eu lieu vers minuit et demi était menée par une dizaine de jeunes au visage masqué. Elle a visé au moins deux véhicules de police de retour de patrouille, devant le commissariat situé dans le centre-ville, près de la préfecture, a expliqué le coordinateur des services de sécurité en Corse, Nicolas Lerner.
Outre les véhicules de service, dont l’un a été sérieusement endommagé, deux voitures personnelles de policiers en service ont été détériorées par le feu, a pour sa part précisé le préfet de Corse, Bernard Schmeltz, dans un communiqué.
Les policiers se trouvaient à l’intérieur du commissariat lors de l’attaque. Mais l’un d’eux, qui est sorti à cet instant, a été la cible d’un cocktail Molotov, sans être blessé, selon M. Lerner.
Les assaillants ont ensuite pris la fuite, mais un jeune homme de 17 ans se trouvant à proximité de la scène a été interpellé. L’attaque n’a pas été revendiquée. L’enquête a été confiée au commissariat d’Ajaccio et à la police judiciaire.
De son côté et dans un communiqué distinct, le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a condamné « avec la plus grande fermeté cet acte lâche et d’une violence aveugle » et exprimé son soutien aux personnels de police.
Le commissariat d’Ajaccio avait déjà été la cible de jets de cocktails Molotov et de pierres le 17 février par des jeunes nationalistes dénonçant des interpellations effectuées précédemment.