En meeting à Paris, François Fillon veut entretenir l’espoir d’une qualification au second tour
En meeting à Paris, François Fillon veut entretenir l’espoir d’une qualification au second tour
Le Monde.fr avec AFP
Le candidat de la droite, fragilisé par les affaires, tiendra un discours à partir de 16 heures, porte de Versailles où plus de 20 000 personnes sont attendues.
François Fillon au cours d’une réunion publique à Strasbourg, le 6 avril. | LAURENCE GEAI POUR LE MONDE
Toujours fragilisé par les affaires, François Fillon tient un grand meeting, dimanche 9 avril, à Paris, où 20 000 personnes sont attendues. Il y tentera de convaincre les électeurs indécis à deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle.
Alors que le candidat de la droite doit faire un discours à partir de 16 heures, plusieurs poids lourds du parti prendront la parole avant lui, Parmi eux François Baroin, Jean-Pierre Raffarin, Valérie Pécresse ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet.
Et si la fin de campagne approche, François Fillon se montre toujours aussi confiant quant à ses chances d’accéder au second tour. « Tout ce qui ne tue pas rend plus fort », a-t-il notamment lancé vendredi en meeting à Clermont-Ferrand. « Parmi mes concurrents, je suis le seul à vouloir un changement profond, a-t-il poursuivi. Je suis venu vous apporter la liberté, mes concurrents font dans l’archaïque ou le faux moderne. » Le candidat de la droite, au cours de ce meeting, s’est ensuite comparé à Vercingétorix.
« Il y a quelques siècles, un rebelle gaulois, Vercingétorix, infligea une défaite magistrale à Jules César qui était pourtant le favori des sondages ».
Soutien de Sarkozy
Et s’il est toujours en difficulté dans les sondages, M. Fillon peut compter sur le soutien de Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République a en effet appelé vendredi à faire fi « des hésitations » et des « états d’âme » en votant pour le député de Paris.
Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a également annoncé vendredi sur son compte Twitter qu’il voterait pour M. Fillon. Tout comme Bruno Le Maire qui avait démissionné de l’équipe de campagne début mars, pour protester contre la volonté du candidat de la droite de se maintenir malgré sa mise en examen.