Fusillade sur les Champs-Elysées : un hommage national sera rendu mardi au policier tué
Fusillade sur les Champs-Elysées : un hommage national sera rendu mardi au policier tué
Le Monde.fr avec AFP
Xavier Jugelé était membre de la 32e compagnie de la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris.
Xavier Jugelé a été tué jeudi soir tué dans une attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique. | AP
Un hommage national, présidé par François Hollande, sera rendu mardi 25 avril à 11 heures à la préfecture de police de Paris au policier tué jeudi soir dans l’attentat des Champs-Elysées, a fait savoir l’Elysée.
Xavier Jugelé, 37 ans, tué dans cette attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI), était membre de la 32e compagnie de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris.
Gardes à vue levées pour les trois proches du tueur
Par ailleurs, les gardes à vue de trois proches de Karim Cheurfi, l’assaillant qui a tué Xavier Jugelé et a blessé deux autres policiers avant d’être abattu, ont été levées samedi soir, selon une source judiciaire.
Ces personnes font partie de l’entourage du tueur et se trouvaient aux domiciles perquisitionnés par les enquêteurs durant la nuit de jeudi à vendredi. « Leurs auditions ont notamment permis de recueillir un certain nombre d’éléments sur le profil et la personnalité de l’assaillant », a relevé une source proche de l’enquête, ajoutant :
« A ce stade, les investigations n’ont pas établi que le tueur aurait pu bénéficier de complicités, mais elles se poursuivent. »
Un lourd passé judiciaire
Les enquêteurs cherchent aussi à retracer l’origine des armes utilisées par Karim Cheurfi. Le Français de 39 ans avait un lourd passé judiciaire, avec notamment une condamnation pour tentatives de meurtres sur des policiers. Mais il n’était pas fiché S.
La fin de la campagne électorale a été bouleversée par cet attentat sur la plus célèbre avenue de Paris, juste avant le premier tour prévu dimanche de l’élection présidentielle. Et ce d’autant plus que cette fusillade a eu lieu deux jours après l’arrestation à Marseille de deux hommes soupçonnés d’avoir projeté de commettre un attentat « imminent ». Samedi, les gardes à vue de ces deux suspects ont été prolongées au-delà des 96 heures, de manière exceptionnelle.