En Italie, Matteo Renzi réélu à la tête du Parti démocrate
En Italie, Matteo Renzi réélu à la tête du Parti démocrate
Le Monde.fr avec AFP
L’ancien chef du Conseil italien avait démissionné après son cinglant échec au référendum constitutionnel de décembre 2016.
L’ancien président du Conseil italien, Matteo Renzi, après sa victoire la primaire du Parti démocrate à Rome, le 30 avril. | Giuseppe Lami / AP
L’ancien chef du Conseil italien, Matteo Renzi, a été réélu, dimanche 30 avril à la tête du Parti démocrate (PD, centre-gauche). Les trois candidats qui briguaient la direction de la formation au pouvoir dans le pays ont annoncé sa victoire bien avant la fin du dépouillement. M. Renzi était donné favori dans les sondages.
Au total, entre 1,9 et 2 millions de personnes ont voté, selon le PD. Ce résultat représente un net tassement par rapport aux scrutins précédents qui frôlaient les 3 millions, mais moindre que ne le laissait redouter une campagne terne et sans grand enjeu, M. Renzi lui-même ayant fixé le seuil d’un succès à un million de votants.
« C’est une responsabilité extraordinaire, merci de tout cœur à cette communauté de femmes et d’hommes qui croient en l’Italie, en avant ensemble », a twitté M. Renzi, alors que ses deux rivaux, le ministre de la justice Andrea Orlando et le gouverneur de la région des Pouilles Michele Emiliano, le félicitaient à distance.
Législatives de 2018
« Une histoire toute nouvelle commence », a lancé l’ancien chef du gouvernement dans son discours de victoire, assurant qu’il n’était pas question de revanche après la gifle du référendum constitutionnel en décembre 2016, qui l’a poussé à démissionner du poste de président du Conseil. « Ce n’est pas la seconde période d’un même match, c’est un nouveau match », a-t-il insisté, avant de revenir sur le débat autour de la coalition gouvernementale qu’il envisagerait en cas de victoire aux prochaines élections législatives, prévues au plus tard pour début 2018.
Ses rivaux regardaient vers les partis de gauche, lui s’était dit prêt à s’allier avec le centre-droit de Silvio Berlusconi, tout en assurant vouloir se battre avant pour n’avoir pas besoin de le faire : « Nous voulons faire une grande coalition, pas avec les partis qui ne représentent qu’eux-mêmes mais les hommes et les femmes qui représentent toutes les forces des réalités civiques. »