Donald Trump et Mahmoud Abbas, le 3 may 2017 à Washington. | Evan Vucci / AP

Le président américain Donald Trump s’est déclaré, mercredi 3 mai, convaincu de la possibilité d’aboutir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens, en recevant pour la première fois à la Maison Blanche son homologue palestinien Mahmoud Abbas.

« Nous voulons créer la paix entre Israël et les Palestiniens, nous y arriverons », a lancé M. Trump, tout en restant très évasif sur la façon dont il entendait aboutir sur un dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué.

Debout à ses côtés, M. Abbas a également prononcé une courte allocution à la tonalité plutôt optimiste. Réaffirmant son attachement à une solution à deux Etats, que le président républicain a un temps semblé remettre en cause, il a évoqué l’espoir d’un « traité de paix historique » sous la présidence Trump.

Un « facilitateur » d’un processus « qui mènera à la paix »

Se proposant d’être un « médiateur », un « arbitre » ou un « facilitateur » d’un processus « qui mènera à la paix », M. Trump a insisté sur le fait que les échecs passés ne rendaient pas nécessairement la tâche impossible, ajoutant :

« Dans ma vie, j’ai toujours entendu que l’accord le plus difficile à conclure était probablement celui entre les Israéliens et les Palestiniens. Voyons si nous pouvons faire mentir cette affirmation. (…) Il ne peut y avoir de paix durable si les dirigeants palestiniens ne condamnent pas à l’unisson les appels à la violence et la haine. »

Cette rencontre intervient deux mois et demi après celle avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. A cette occasion, M. Trump avait pris ses distances avec la solution à deux Etats, référence de la communauté internationale depuis des décennies, mais avait aussi appelé à la « retenue » sur l’expansion des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.