A Dijon, 1 000 étudiants devront repasser une épreuve du concours de médecine
A Dijon, 1 000 étudiants devront repasser une épreuve du concours de médecine
La distribution d’un mauvais sujet à l’un des 1 042 candidats présents a entraîné l’annulation de l’épreuve et une nouvelle convocation pour jeudi 11 mai.
L’université de Bourgogne. | Google Streets
Mille quarante-deux étudiants de première année commune aux études de santé (Paces) de l’université de Bourgogne devront repasser leur première épreuve de physiologie, commune à ceux qui se destinent à des études de masso-kinésithérapie, de maïeutique et de médecine. A la fin de l’épreuve organisée jeudi matin 4 mai, un étudiant s’est en effet rendu compte qu’il avait reçu le mauvais sujet : celui de l’épreuve de physiologie réservée aux étudiants se destinant à une deuxième année en médecine, programmée l’après-midi.
« On ne sait pas encore ce qu’il s’est passé, mais au sein de l’UFR santé, une enquête est ouverte », dit le service de communication de l’université de Bourgogne. « Peut-être une erreur humaine de manipulation », avance Audrey Rahali, chargée des relations presse. L’épreuve commune de physiologie a été annulée et reportée au jeudi 11 mai, dans un souci « d’égalité parfaite de traitement » de tous les candidats. L’épreuve de physiologie spécifique aux étudiants visant le cursus de médecine a, elle, bien eu lieu dans l’après-midi et reste valide puisque c’est un « sujet de secours » qui a été utilisé, en remplacement de celui éventé par erreur le matin même.
Plusieurs étudiants ont exprimé leur mécontentement sur Twitter, et la Corporation des étudiants en médecine de Dijon (CEMD) a dénoncé, dans un communiqué, une « série de dysfonctionnements affectant ce concours », puisque, selon elle, depuis 2010, c’est la quatrième fois que des étudiants de Paces doivent repasser une épreuve. La CEMD demande que des « mesures proactives soient mises en place », attendu que le concours de la PACES est connu pour sa « difficulté » et pour le « stress qu’il occasionne chez les étudiants ».