Législatives : Manuel Valls, recalé par La République en marche, se présente en « homme libre »
Législatives : Manuel Valls, recalé par La République en marche, se présente en « homme libre »
Sous le coup d’une procédure disciplinaire au PS, ne remplissant pas les « critères » pour être investi par le mouvement de Macron, l’ancien premier ministre se lance seul dans la bataille, dans l’Essonne.
Législatives 2017 : La République en marche n'investit pas Manuel Valls
Durée : 01:12
Boudé par son parti, recalé par celui d’Emmanuel Macron, Manuel Valls se présentera en « homme libre » aux élections législatives dans sa circonscription de l’Essonne, a-t-il annoncé jeudi 11 mai.
L’ancien premier ministre n’a pas obtenu l’investiture de La République en marche (LRM), qu’il avait sollicitée, car il ne « répond pas aux critères », a rappelé Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement, lors de la conférence de presse de présentation des investitures, jeudi après-midi. M. Ferrand a toutefois dit que LRM ne présenterait pas de candidat dans la circonscription de M. Valls. « Au moment où nous voulons rassembler largement, nous ne voulons pas humilier, rejeter, être dans une vindicte », a-t-il dit.
Et Manuel Valls est menacé de ne pas avoir l’investiture du Parti socialiste non plus, où il est sous le coup d’une procédure d’exclusion pour avoir appelé à voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour de l’élection présidentielle. Aussi, dans un communiqué où il « salue » la décision de LRM, l’ancien candidat à la primaire de la gauche annonce que « c’est en homme libre mais fort d’une identité politique claire, revendiquée, assumée — républicain, progressiste, de gauche — » qu’il « agi[t] » et « appelle » « tous les réformistes, les progressistes, les républicains, les démocrates », « à gauche et à droite » à « se rassembler autour de [sa] candidature » pour les législatives.
Ma déclaration suite à la décision d'En Marche concernant la première circonscription de l'Essonne. https://t.co/k5Oz3fCJF0
— manuelvalls (@Manuel Valls)
« Mon engagement et mon amour de la France ne s’embarrassent ni d’étiquettes ni de postures artificielles et stériles », ajoute-t-il, précisant qu’il se « situe clairement dans la majorité présidentielle forte, cohérente et diverse qui doit se constituer », selon lui.