La déflagration a été si forte qu’elle a secoué une grande partie de la ville, soufflant de nombreuses fenêtres et semant la panique parmi la population. Ici, un homme blessé secouru près du lieu de l’explosion, le 31 mai 2017. | SHAH MARAI / AFP

Plusieurs personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées, mercredi 31 mai, dans une forte explosion à la voiture piégée à Kaboul, la capitale afghane, ont annoncé les autorités.

« Il y a 40 morts et blessés », a déclaré le porte-parole du ministère de l’intérieur, Najib Danish, sans pouvoir fournir plus de détails dans l’immédiat. Plus de 60 blessés, essentiellement des civils, ont été conduits dans les hôpitaux, a signalé de son côté le ministère de la santé.

La police précise que l’explosion a eu lieu dans le quartier de Wazir Akbar Khan, dans une zone qui abrite également des bureaux du gouvernement et plusieurs ambassades. On ignore encore la cible exacte de l’attaque.

Des nuages de fumée noire couvraient le centre-ville et des maisons situées à plusieurs centaines de mètres de l’explosion ont été endommagées, avec des vitres et des portes soufflées par l’explosion.

La déflagration a été si forte qu’elle a secoué une grande partie de la ville, soufflant de nombreuses fenêtres et semant la panique parmi la population. Aucune revendication n’a été émise dans l’immédiat.

Le chef du Pentagone, James Mattis, a récemment déclaré s’attendre à « une nouvelle année difficile » pour l’armée afghane et les soldats étrangers présents sur le territoire afghan.

Le président états-unien, Donald Trump, réfléchit à l’envoi de milliers de militaires en Afghanistan supplémentaires pour sortir de l’impasse.