Les actionnaires de Facebook et de Google ont, l’un après l’autre, rejeté des propositions visant à commander des rapports sur les fausses informations. Mardi 6 juin, ceux de Facebook ont retoqué, à une large majorité, l’idée de commander un rapport évaluant les risques commerciaux que représente la diffusion de fausses informations sur le réseau social.

Le lendemain, ce sont les actionnaires d’Alphabet, la maison mère de Google, qui refusaient une proposition du même type, un rapport sur sa façon de gérer les fausses informations. Ces mêmes actionnaires ont également refusé de commander un rapport sur les différences de salaires entre les hommes et les femmes dans l’entreprise, un sujet brûlant.

La question des fausses informations qui circulent sur Internet, et notamment sur les réseaux sociaux comme Facebook, a fait beaucoup de bruit après l’élection de Donald Trump. De nombreuses publications, largement partagées, ont diffusé des « hoax » défavorables à Hillary Clinton et d’autres pro-Donald Trump, affirmant par exemple qu’il avait reçu le soutien du pape. Les géants du Web ont été très critiqués pour avoir laissé ces fausses informations proliférer sur leurs plates-formes.