Richard Ferrand, à Motreff, le 11 juin. | FRED TANNEAU, FRED TANNEAU / AFP

Malgré les affaires, et l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Brest, Richard Ferrand est encore soutenu par ses électeurs. Le ministre de la cohésion des territoires est arrivé en tête au premier tour des élections législatives, dimanche 11 juin, avec 33,9 % des voix dans la 6e circonscription du Finistère, selon des résultats partiels. Il devance la candidate Les Républicains Gaëlle Nicolas, qui a obtenu 18,1 % des voix.

Une bouffée d’oxygène pour le député sortant, qui a refusé de démissionner au plus fort de la tempête. « Je ferai campagne [aux élections législatives] pour aller chercher la légitimité populaire », assurait-il ces dernières semaines, après les révélations du Canard enchaîné et du Monde.

Encarté au Parti socialiste depuis ses 18 ans, et élu sous cette étiquette aux législatives de 2012, Richard Ferrand a rejoint En marche ! dès sa création, en avril 2016. A 54 ans, il est aujourd’hui ministre de la cohésion des territoires et secrétaire général de La République en marche.

C’est lui qui a notamment eu la charge de monter les comités locaux, de former des groupes d’experts et de trouver des référents dans chaque département. Le député socialiste était notamment le rapporteur général à l’Assemblée nationale de la loi Macron, lorsque le nouveau président de la République était ministre de l’économie.