Les parents de Charlie Gard ont trouvé un accord avec l’hôpital londonien
Les parents de Charlie Gard ont trouvé un accord avec l’hôpital londonien
Le Monde.fr avec AFP
Leur bébé de onze mois atteint d’une maladie génétique rare terminera ses jours dans une unité de soins palliatifs.
Connie Yates, la mère de Charlie Gard, 11 mois, arrive à la Cour royale de justice à Londres. Un juge doit y décider où son bébé terminera ses jours, le 26 juillet 2017. | DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP
Les parents de Charlie Gard ont trouvé un compromis avec l’hôpital où il est traité pour qu’il passe ses derniers jours dans une unité de soins palliatifs, a annoncé mercredi 26 juillet la Haute Cour de Londres.
Connie Yates et Chris Gard voulaient initialement ramener leur enfant à leur domicile. Ce choix était critiqué par les médecins du Great Ormond Street Hospital qui s’occupent du bébé, arguant qu’il n’était pas réalisable d’assurer son traitement dans la maison des parents.
Incapable de respirer sans ventilation artificielle
Charlie Gard souffre d’une maladie génétique neurodégénérative, le syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial, qui affecte les cellules responsables de la production d’énergie et de la respiration, le laissant incapable de respirer sans ventilation artificielle.
Les deux parties ont par ailleurs jusqu’à jeudi midi pour s’entendre sur les détails du programme de soins, a annoncé le juge.
Le bébé sera déplacé d’office dans un établissement spécialisé dans l’accompagnement des personnes en fin de vie et les traitements pour le maintenir en vie s’arrêteront peu de temps après.
Trop tard pour le traitement expérimental
Lundi, après des mois de procédure, les parents de Charlie Gard avaient décidé de renoncer à leur bataille judiciaire pour maintenir en vie leur enfant.
« C’est la chose la plus difficile qu’il nous ait été donné de faire » mais « nous avons décidé de laisser partir notre enfant », avait déclaré en larmes Connie Yates, la mère du bébé, devant la Haute Cour de Londres.
Les parents de Charlie Gard voulaient initialement l’emmener aux Etats-Unis, où un traitement expérimental avait été proposé par un médecin.
Ils ont cependant jugé qu’il était trop tard pour soigner l’enfant, au vu des derniers examens médicaux et des derniers scanners réalisés la semaine dernière.