En Inde, au Népal et au Bangladesh, le bilan des pluies torrentielles s’alourdit, des milliers de déplacés
En Inde, au Népal et au Bangladesh, le bilan des pluies torrentielles s’alourdit, des milliers de déplacés
Dimanche, un énorme glissement de terrain avait emporté dimanche deux autocars en Inde.
Au moins 165 personnes sont mortes et des milliers ont fui leurs foyers en raison des inondations et glissements de terrain dus à la mousson en Inde, au Bangladesh et au Népal, ont annoncé, lundi 14 août, les autorités des deux pays. Un bilan presque double par rapport à celui annoncé dimanche.
Trois jours de pluies diluviennes dans la région ont provoqué des inondations soudaines et des glissements de terrain dans ces trois pays.
200 000 déplacés dans des camps indiens
Au Bangladesh, des soldats ont été réquisitionnés afin de consolider des digues dans le nord du pays, alors que les inondations ont fait 22 morts.
En Inde, le bilan s’élève désormais à 73 morts dans le nord et l’est du pays. Dimanche, un énorme glissement de terrain avait emporté dimanche deux autocars, causant la mort d’au moins 46 personnes dans l’Himachal Pradesh, Etat montagneux dans le nord du pays.
Environ 200 000 personnes se sont réfugiées dans des camps d’urgence à Assam, dans le nord-est de l’Inde, région qui souffre annuellement d’inondations lors de la saison des pluies. Dans l’Etat de Bihar (est de l’Inde), qui a une longue frontière commune avec le Népal, 15 000 autres personnes ont dû quitter leurs maisons.
48 000 foyers submergés au Népal
Au Népal, au moins 70 personnes ont perdu la vie, et 21 000 autres ont été déplacées, alors qu’au moins 48 000 foyers ont été totalement submergés par les inondations, selon la police. Alors que les secouristes tentaient d’atteindre les zones les plus reculées, le ministère de l’intérieur du Népal a déclaré que 47 autres personnes étaient portées disparues.
La Croix-Rouge du Népal a averti que des pénuries d’eau potable et de nourriture pourraient provoquer une crise humanitaire dans ce pays pauvre de l’Himalaya. « Dans beaucoup de régions du pays, il y a un manque d’eau potable, ce qui crée un risque sanitaire élevé », a déclaré à l’AFP Dibya Raj Poudel, un porte-parole de l’organisation humanitaire.
Le Terraï, région de plaines densément peuplées dans le sud du Népal, a pour le moment payé le plus lourd tribut aux pluies torrentielles de la mousson. C’est la région la plus fertile du pays et les répercussions économiques pourraient également être lourdes.
Les pluies devraient maintenant se déplacer vers l’ouest et les autorités du Népal ont commencé à évacuer 74 000 personnes de la zone menacée.