Disparition de Maëlys : les deux hommes placés en garde à vue ont été relâchés
Disparition de Maëlys : les deux hommes placés en garde à vue ont été relâchés
Le Monde.fr avec AFP
Les deux hommes âgés de 34 ans étaient invités à la fête de mariage à laquelle Maëlys, 9 ans, participait lorsqu’elle a disparu, le 27 août, vers 3 h du matin.
Les deux hommes placés en garde à vue dans l’enquête sur la disparition de Maëlys, 9 ans, recherchée depuis près d’une semaine en Isère où elle participait à un mariage, ont été relâchés vendredi soir, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
« Les investigations continuent », a précisé cette source sans plus de précision. Les deux hommes, qui se connaissaient et tous deux âgés de 34 ans, avaient été interpellés jeudi et vendredi. « La garde à vue de mon client a été levée vers 22 heures », a précisé Me Bernard Méraud à l’AFP, avocat du premier homme interpellé à son domicile près de Pont-de-Beauvoisin jeudi, qui avait été invité sur le tard à la réception.
Vendredi, les recherches avaient repris « avec un dispositif allégé et sur un périmètre élargi », selon le commandant de la compagnie de La-Tour-du-Pin, Jean Pertué. Pour samedi, ce sont neuf cents personnes qui se sont inscrites par Facebook pour participer à une « battue citoyenne » à Pont-de-Beauvoisin afin de retrouver Maëlys de Araujo, 9 ans, vue pour la dernière fois dimanche vers 3 heures, alors qu’elle était à un mariage dans la salle des fêtes de la commune, avec ses parents et d’autres membres de sa famille.
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Près de 250 personnes entendues
De très nombreuses auditions de témoins ont déjà eu lieu depuis le début de l’enquête, près de deux cent cinquante personnes ayant participé au mariage et à deux fêtes voisines le soir de la disparition, dans une salle paroissiale et dans un bar de la commune.
La quasi-totalité des cent quatre-vingts personnes invitées au mariage a été entendue, ainsi qu’une partie de celles présentes à la salle paroissiale, selon les gendarmes de la section de recherche de Grenoble, cosaisie de l’affaire avec la compagnie et la brigade de recherche de la Tour-du-Pin et de la brigade territoriale de Pont-de-Beauvoisin.