Le Sénat, le 17 septembre 2016. / LIONEL BONAVENTURE / AFP

Record de candidats pour les élections sénatoriales du 24 septembre. Au lendemain de la clôture du dépôt des candidatures, vendredi 8 septembre, le Sénat a publié sur son site l’ensemble des candidats par département à ce dernier rendez-vous électoral de 2017. Le ministère de l’intérieur prévoit de ne le faire que lundi. Les candidatures ont été transmises aux tribunaux administratifs qui doivent encore vérifier leur validité.

C’est le nombre de candidats qui vont se présenter. En 2014, lors du précédent renouvellement sénatorial, quelque 1 733 candidats s’étaient disputé les 178 sièges qui étaient alors renouvelés. Il s’agissait déjà d’un record pour ce type d’élection, puisqu’il y en avait eu 1 374 en 2011 et 754 en 2008.

C’est le nombre de sièges de sénateurs à renouveler le 24 septembre. En effet, le Sénat est renouvelable par moitié tous les trois ans. Cette année, sur un total de 348 sénateurs, 171 sièges sont concernés dans 38 départements métropolitains (150) et 6 départements et collectivités d’outre-mer (14), auxquels s’ajoutent 6 sièges des Français hors de France et un siège vacant.

C’est le nombre de listes déposées à Paris, dont plusieurs à la dernière minute. Seulement 10 listes étaient pourtant attendues pour la capitale. A titre de comparaison : en 2011, année du dernier scrutin sénatorial dans la capitale, il n’y en avait eu que 6.

Deux types de scrutin différents selon les départements

Dans les départements élisant deux sénateurs ou moins, l’élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours. Dans ceux élisant plus de deux sénateurs, l’élection a lieu à la proportionnelle à la plus forte moyenne.

Le parti d’Emmanuel Macron, La République en marche, présente des candidats dans toute la France métropolitaine. Toutefois, ses dirigeants font preuve de prudence, la composition du collège électoral qui élit les sénateurs, essentiellement des représentants des petites communes, ne lui étant pas favorable.

Deux ministres sont candidats cette année, Jacqueline Gourault (intérieur) à sa propre succession dans le Loir-et-Cher, et Gérald Darmanin (comptes publics) en position non éligible dans le Nord.