L’Arc de Triomphe aux couleurs de Paris 2024, le 9 février. / LIONEL BONAVENTURE / AFP

C’est maintenant officiel. Après un siècle d’attente et de cuisants échecs, Paris a été désignée ville hôte des Jeux olympiques 2024, mercredi 12 septembre, lors de la 131e session du Comité international olympique (CIO) à Lima (Pérou). Parallèlement, au terme du même processus de vote, Los Angeles s’est vu confier les JO d’été 2028.

Après une ultime présentation de chacun des deux projets, les 84 membres votants se sont tous prononcés pour cette double attribution.

Qualifiée « d’historique » par le président du CIO, Thomas Bach, cette décision l’est à plus d’un titre. Pour Paris d’abord qui, après trois défaites douloureuses - dont la dernière, en 2005, face à Londres pour les JO de 2012 -, a enfin décroché le Graal que représentent les JO du centenaire, grâce à un dossier calibré pour combler les attentes du CIO, mais aussi un timing et un enchaînement de circonstances très favorables.

La ville, où le baron Pierre de Coubertin avait créé le CIO et fait renaître les jeux Olympiques en 1894, accueillera donc la grand-messe olympique pour la troisième fois, après 1900 et 1924.

« C’est un engagement de tout un pays » au côté du CIO, a déclaré Emmanuel Macron dans un message vidéo adressé aux membres du CIO. « Défendre les valeurs de l’olympisme c’est aussi oeuvrer pour plus d’équilibre, plus de multiculturalisme », a ajouté le président français.

Cette décision prend une dimension tout aussi historique pour Los Angeles, déjà hôte à deux reprises des Jeux, en 1932 et 1984, et surtout pour le CIO, qui rompt avec la tradition en attribuant deux éditions des JO lors d’une même session.