L’Assemblée générale des Nations unies s’ouvre à New York
L’Assemblée générale des Nations unies s’ouvre à New York
Cette grand-messe va être le baptême du feu pour Emmanuel Macron, Donald Trump et le secrétaire général de l’organisation Antonio Guterres.
Une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus cette semaine à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies. La grand-messe diplomatique est dominée cette année par les tensions avec la Corée du Nord, la Syrie et l’épée de Damoclès planant sur l’accord nucléaire iranien. Ce rendez-vous annuel, au cours duquel la réforme de la « machine onusienne » devrait également être abordée, est une première pour le président américain Donald Trump, son homologue français Emmanuel Macron et le secrétaire général de l’organisation Antonio Guterres qui ont tous les trois pris leurs fonctions cette année.
Ce baptême du feu pour le chef de l’Etat français sera l’occasion de défendre le « multilatéralisme » à l’heure où les prises de positions du locataire de la Maison Blanche semblent menacer plusieurs accords internationaux et des opérations onusiennes. Cette problématique, souligne-t-on l’entourage de M. Macron, constituera le cœur de son discours d’une quinzaine de minutes mardi midi (18 heures heure de Paris) devant une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement – temps fort de cette visite marathon de trois jours qui sera également marquée par des rencontres bilatérales avec ses homologues turcs, américain ou iranien. Lors de ce grand oral, le président de la République fera part de « ses préoccupations dans le contexte mondial que nous connaissons aujourd’hui », dit-on à l’Elysée.
Au menu également cette semaine : les essais nucléaires nord-coréens, la pérennité de l’accord sur le programme nucléaire iranien conclu entre Téhéran et les puissances du groupe P5 + 1 (Etats-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) en 2015, les six ans de conflit syrien qui ont fait plus de 300 000 morts et des millions de réfugiés, la réforme de l’ONU qui doit la rendre la rendre « plus efficace et performante », ainsi que le « pacte mondial pour l’environnement » que doit présenter Emmanuel Macron. Rédigé par 80 experts internationaux, ce texte a l’ambition de devenir le « premier accord international juridiquement contraignant, rassemblant et harmonisant l’ensemble des droits environnementaux dans un seul et même document ».