Edouard Philippe se rendra à Saint-Martin à la rentrée des classes de la Toussaint
Edouard Philippe se rendra à Saint-Martin à la rentrée des classes de la Toussaint
Le Monde.fr avec AFP
Le premier ministre a aussi fait un état des lieux de la situation sur l’île, affirmant que « l’urgence est à certains égards derrière nous ».
Le premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé mercredi 20 septembre qu’il se rendrait à Saint-Martin, dévasté par l’ouragan Irma, « à la rentrée des classes de la Toussaint », objectif affiché pour une reprise des cours dans des conditions normales sur l’île.
D’ici là, les « élèves scolarisés pourront d’ores et déjà être accueillis dans un certain nombre d’établissements de façon évidemment provisoire à compter du 25 septembre », a-t-il précisé dans une déclaration à l’issue d’un comité interministériel pour la reconstruction de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. « Mais, je le répète, notre objectif est que la rentrée de la Toussaint soit marquée par un retour à la normale », a-t-il insisté, réaffirmant « l’engagement total » de l’Etat.
25 % des bâtiments irrémédiablement détruits
Le chef du gouvernement a également fait un état des lieux de la situation à Saint-Martin, où « 178 personnes [sont] en hébergement d’urgence », et affirmé que le « BPC Tonnerre [le bâtiment de la Marine française qui doit arriver dimanche à Saint-Martin] va permettre d’apporter des solutions d’une ampleur inégalée pour cet hébergement d’urgence ».
Il a également précisé que 95 % des bâtiments de l’île Saint-Martin avaient été touchés, 25 % des habitations avaient subi « des dégâts légers », « 50 % » des « dégâts plus lourds mais jugés réparables ». Pour « 25 % des bâtiments », les dégâts sont jugés « irrémédiables ». Des travaux sont déjà « engagés là où le bâti est récupérable », a assuré le premier ministre.
Mais « l’urgence est à certains égards derrière nous », a-t-il estimé, avant d’insister sur « le travail dans la durée, de reconstruction, de renaissance ». « Chacun doit prendre ses responsabilités, nous ne pouvons pas envisager la reconstruction à l’identique », a-t-il prévenu.