Après le test de missile de l’Iran, Donald Trump remet en cause l’existence d’un accord
Après le test de missile de l’Iran, Donald Trump remet en cause l’existence d’un accord
Le Monde.fr avec AFP
Ce test intervient dans un climat très tendu entre l’Iran et les Etats-Unis. Sur Twitter, le président américain a notamment accusé l’Iran de collusion avec la Corée du nord.
Le nouveau test de missile par l’Iran remet en cause l’accord international avec Téhéran sur le nucléaire, a déclaré samedi 23 septembre le président américain Donald Trump.
« L’Iran vient de tester un missile balistique capable d’atteindre Israël. Ils travaillent aussi avec la Corée du nord. Nous n’avons pas vraiment un accord ! », a tweeté le président américain.
Iran just test-fired a Ballistic Missile capable of reaching Israel.They are also working with North Korea.Not much of an agreement we have!
— realDonaldTrump (@Donald J. Trump)
Téhéran avait annoncé plus tôt samedi avoir testé « avec succès » un nouveau missile d’une portée de 2 000 kilomètres. Cette portée permet en théorie d’atteindre Israël, l’ennemi juré de l’Iran, et les bases américaines dans la région.
Une multiplication des invectives contre l’accord
Ce test intervient dans un climat très tendu entre l’Iran et les Etats-Unis, le président Donald Trump menaçant de sortir son pays de l’accord sur le nucléaire que Washington a signé en 2015 avec Téhéran conjointement avec l’Allemagne, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et la Russie.
L’accord n’interdit pas les activités balistiques de l’Iran mais la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui l’a entériné, demande à l’Iran de ne pas mener d’activités pour développer des missiles conçus pour porter des têtes nucléaires. Ce texte est censé garantir le caractère strictement civil et pacifique du programme nucléaire iranien, en échange de la levée progressive des sanctions contre Téhéran.
Mais depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis ont multiplié les attaques contre l’accord, que le président américain avait promis de « déchirer ». Le 15 octobre, le chef d’Etat doit notifier au Congrès si l’Iran respecte ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire. S’il annonce que ce n’est pas le cas, alors le Congrès pourra réimposer les sanctions contre l’Iran.