Le secrétaire à la défense des Etats-Unis, Jim Mattis, et le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg, rencontraient mercredi 27 septembre à Kaboul les autorités afghanes, après l’annonce d’un renfort de 3 000 militaires américains.

Les Etats-Unis, qui comptent actuellement 11 000 hommes en Afghanistan, ont appelé l’OTAN à augmenter également les forces de l’opération « Resolute Support », forte de plus de 13 000 hommes.

MM. Mattis et Stoltenberg devaient immédiatement rencontrer le président afghan, Ashraf Ghani, dont le gouvernement et les forces de sécurité subissent la pression des talibans et du groupe Etat islamique, qui sévit dans l’est et dans le nord du pays.

M. Mattis, qui effectue sa deuxième visite à Kaboul, après une brève escale le 24 avril, est arrivé mercredi en provenance d’Inde.

« Nouvelle stratégie »

Après avoir longuement hésité, le président Donald Trump a dévoilé à la fin du mois d’août sa « nouvelle stratégie » pour soutenir le régime de Kaboul face aux insurgés islamistes, estimant qu’un retrait créerait un « vide » qui profiterait aux « terroristes ».

Le Pentagone a ultérieurement annoncé que 3 000 hommes supplémentaires seraient déployés en renfort, dont certains sont déjà en route, et il a appelé ses alliés de l’OTAN à augmenter également l’effectif de leurs troupes.

L’opération « Resolute Support », commandée par le général américain John Nicholson, est principalement chargée de former et d’encadrer les forces afghanes, qui subissent d’énormes pertes, tandis que les Etats-Unis mènent parallèlement des opérations contre les groupes islamistes au nom de la lutte contre le terrorisme.