Philippe Richer avait accédé en janvier 2016 à la tête de la Région Grand Est. / GUILLAUME SOUVANT / AFP

L’ancien ministre Philippe Richert (Les Républicains) a annoncé, samedi 30 septembre, qu’il quittait la présidence de la région Grand Est, ainsi que celle de l’association des présidents de régions, lors d’une conférence de presse à Strasbourg.

« J’ai décidé de ne pas aller au bout de mon mandat », a expliqué M. Richert, 64 ans. « Je me retire totalement du Conseil régional et de toutes mes fonctions électives, notamment la présidence de Régions de France », actuellement en conflit financier avec le gouvernement.

Philippe Richert avait accédé en janvier 2016 à la tête de la région Grand Est, née de la fusion de l’Alsace, de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne.

Selon la presse régionale, M. Richert, était las, voire « blessé », ces derniers temps par les offensives répétées d’un certain nombre de responsables politiques alsaciens prônant le retour à une région Alsace dans ses limites d’avant la réforme de 2015.

La décision du gouvernement d’amputer les crédits des régions de 450 millions d’euros - qui a conduit les présidents des exécutifs régionaux, de gauche comme de droite, à claquer jeudi à Orléans la porte de la Conférence des territoires -, explique aussi en partie sa décision.

Avant d’accéder en janvier 2016 à la tête de la région Grand Est, Philippe Richert avait été président de la région Alsace de 2010 à 2015. Il a également été ministre des collectivités territoriales de Nicolas Sarkozy, de novembre 2010 à mai 2012.