Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale à Paris, le 26 septembre 2017. / STÉPHANE MAHÉ / REUTERS

Le chef de file des députés « insoumis », Jean-Luc Mélenchon, a démissionné vendredi 6 octobre de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie, désormais présidée par Manuel Valls. Il dénonce le choix à sa tête d’« un personnage extrêmement clivant » qui aurait une « proximité avec les thèses ethnicistes de l’extrême droite ».

« Extrême droite »

M. Mélenchon a écrit au président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, rappelant notamment les propos de M. Valls sur les « white » et « blancos », saisis par une caméra en 2009. Il dénonce également la « proximité » de l’ancien premier ministre « avec les dirigeants de l’extrême droite israélienne ».

Député apparenté La République en marche, l’ex-chef du gouvernement avait récemment taxé les députés de La France insoumise de tenir « un discours islamo-gauchiste », soulignant « la complaisance vis-à-vis du communautarisme » et de « l’islam politique ». Aux yeux de M. Mélenchon, l’accusation est « formulée dans les termes de l’extrême droite » et « confirme l’inaptitude du personnage à mesurer ses propos ».