Photo d’illustration  / Université de Rouen - 2017 / CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Trente-trois pour cent des étudiants ont effectué un stage pendant l’année 2015-2016, mais les chiffres varient fortement selon les cursus. C’est l’enseignement principal d’une étude du ministère de l’enseignement supérieur parue à la fin d’octobre. On y découvre ainsi que c’est en licence professionnelle et dans les formations d’ingénieur rattachées aux universités que la part des étudiants ayant réalisé un stage est la plus élevée : respectivement 86 % et 71 % d’étudiants concernés. A l’inverse, c’est dans les licences générales de l’université que ces chiffres sont les plus faibles.

Il est important de noter que la proportion de stagiaires augmente au fil du cursus. Ainsi, en licence générale, celle-ci passe de 3 % en première année à 37 % en troisième année. « La hausse se poursuit de façon régulière en master pour atteindre 64 % en deuxième année », précise la note du ministère. En DUT, la différence est aussi particulièrement marquée entre la première et la seconde année (de 43 % à 89 %).

45 % des stages s’accompagnent d’une « gratification »

En 2015-2016, 45 % des stages se sont accompagnés d’une « gratification ». Pour rappel, la loi prévoit une rémunération minimale lorsque la présence du stagiaire dans l’organisme d’accueil est supérieure à deux mois. C’est en licence professionnelle que la gratification est la plus fréquente (83 %), suivie par les formations d’ingénieur (73 %). Ce sont logiquement les deux cursus où la proportion de stages supérieurs à deux mois est la plus importante. « En revanche, seul un stage sur cinq est gratifié en licence générale », précisent les auteurs de l’étude.

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Un quart des stages dédommagés le sont d’une gratification supérieure à 600 euros, les formations d’ingénieurs et les instituts d’études politiques tirant le plus leur épingle du jeu. A l’opposé, peu d’étudiants bénéficient d’une telle gratification en DUT (9 %) et en licence professionnelle (10 %).