Devenir un ingénieur « vert » passe aussi par l’engagement associatif
Devenir un ingénieur « vert » passe aussi par l’engagement associatif
Par Sophie Blitman
Le Réseau français des étudiants pour le développement durable permet aux futurs ingénieurs en quête de sens de s’investir
INSA école dingénieurs Campus
Avoir une voix nationale pour faire avancer le développement durable sur les campus » : tel est l’objectif affiché par le Refedd, le Réseau français des étudiants pour le développement durable. Née il y a dix ans, cette association est devenue au fil du temps un interlocuteur des institutions : « En 2009, nous avons travaillé avec la Conférence des présidents d’université et la Conférence des grandes écoles pour mettre en place un référentiel et un label développement durable et responsabilité sociale et environnementale, rappelle Audrey Renaudin, chargée de plaidoyer du Refedd. Aujourd’hui, nous faisons partie de la commission d’audition des nouveaux établissements qui souhaitent s’inscrire dans cette démarche. »
Présente dans 35 villes, l’association rassemble 3 000 étudiants, dont un tiers d’ingénieurs, investis dans des projets variés : jardins partagés, ressourceries, réduction des déchets… D’une manière générale, selon Audrey Renaudin, cet engagement témoigne de « la volonté de contribuer à l’intérêt général. Cela reflète aussi une recherche de sens de la part des étudiants ».
Si beaucoup de membres suivent des formations généralistes, d’autres ont choisi des cursus liés au développement durable, comme Lola Gibert, 22 ans, élève à l’INSA Lyon dans la spécialité Energie et environnement et présidente d’Objectif 21. « Nous essayons de sensibiliser les étudiants à travers des actions conviviales », explique-t-elle. L’association propose par exemple des « packs apéro local » : des paniers contenant des chips, un saucisson et du fromage produits localement sont vendus à prix coûtant à la cafétéria de l’école. Autre initiative : la food rescue party, une distribution gratuite de compotes et soupes fabriquées à partir de fruits et légumes récupérés à la fin d’un marché. « C’est l’occasion de parler de manière sympa de gaspillage alimentaire », souligne Lola Gibert dont l’engagement associatif prolonge la formation. « C’est un tout : dans ma vie comme dans mes études, j’essaie d’être en accord avec mes convictions. »
Salon des grandes écoles du « Monde », samedi 11 et dimanche 12 novembre 2017
Ecoles d’ingénieurs et de commerce, avec ou sans prépa, Sciences Po et les IEP, grandes écoles spécialisées et filières universitaires comme les IAE… Cent quatre-vingt-cinq établissements d’enseignement supérieur seront présents au Salon des grandes écoles du « Monde », lors du week-end des 11 et 12 novembre. Il permettra aux lycéens de première, de terminale, aux élèves de classes préparatoires, aux étudiants bac + 2 et + 3 de poser directement leurs questions aux responsables de formations et étudiants présents.
Une vingtaine de conférences animées par des journalistes du Monde, ainsi que des séances de coaching sont également au programme. A savoir, un chatbot surnommé « Arsene » facilitera cette année les inscriptions et permettra de poser ses questions pendant l’événement.
Informations et préinscription gratuite sur http://www.salon-grandes-ecoles.com/