Mardi 7 novembre, le premier ministre, Edouard Philippe, a réclamé pendant la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale des sanctions contre les auteurs de menaces, proférées de façon anonyme sur des réseaux sociaux, comme celles qui ont récemment visé l’hebdomadaire Charlie Hebdo.

Le journal satirique a reçu des menaces de mort après la publication en « une » d’une caricature représentant l’islamologue Tariq Ramadan en érection. Celui-ci est visé par des plaintes pour viol. Charlie Hebdo a porté plainte et le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.