« L’Ecole de la vie » : des adultes trisomiques en quête d’autonomie
« L’Ecole de la vie » : des adultes trisomiques en quête d’autonomie
Par Jean-François Rauger
Maité Alberdi filme le quotidien d’adultes atteints du syndrome de Down dans une institution où ils apprennent la pâtisserie.
L’Ecole de la vie, de Maité Alberdi, s’attache à décrire le quotidien d’un groupe d’adultes trisomiques, atteints du syndrome de Down, pensionnaires d’une institution au sein de laquelle ils apprennent diverses manières de parvenir à une forme d’autonomie et d’acquérir quelques compétences, en l’occurrence la fabrication de pâtisseries.
Petit à petit, la structure du film et les choix de la réalisatrice laissent apparaître un récit particulier tout autant qu’une forme de suspens. Anita et Andres voudraient bien se marier mais tout semble s’opposer à cette union : les familles, bien sûr, mais aussi la loi.
Expérimentation particulière
En choisissant de ne montrer que les personnages trisomiques (les autres, les adultes « normaux », sont relégués dans une profondeur de champ floue), la cinéaste semble se livrer à une forme, très contrôlée par ailleurs, d’expérimentation particulière, tentant de ramener aux catégories convenues d’une histoire d’amour empêchée de singulières, enfantines et attachantes silhouettes humaines.
L'École de la vie Bande-annonce
Durée : 01:38
Documentaire chilien de Maité Alberdi (1 h 32). Sur le Web : l-ecole-de-la-vie.com et www.docks66.com/lecole-de-la-vie