En visite en Birmanie, le pape François s’est exprimé aux côtés d’Aung San Suu Kyi. Pour son premier discours dans le pays, il n’a pas citer le terme « rohingya » pour éviter tout incident diplomatique. Mais son discours engagé faisait clairement référence à la crise qui touche la minorité musulmane persécutée dans le pays.

Depuis août, près d’un million de Rohingya ont trouvé refuge dans des camps de fortune à la frontière avec le Bangladesh. Alors que la communauté internationale tire la sonnette d’alarme, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi n’a, elle, pas dit un mot à ce sujet. Elle est, depuis le début du conflit, critiquée pour son silence et sa froideur.