Le ministre de l’énergie saoudien, Khalid Al-Falih (au centre), préside la conférence de l’OPEP, le 30 novembre à Vienne, en Autriche. / JOE KLAMAR / AFP

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a convenu, jeudi 30 novembre, de prolonger jusqu’à la fin de l’année 2018 l’accord de réduction de la production en vigueur depuis le début de l’année, a annoncé le ministre irakien du pétrole, Jabbar Al-Luiebi.

La Russie, qui a réduit pour la première fois cette année sa production de concert avec les 14 pays membres de l’OPEP, a également entériné la prorogation des coupes. Moscou s’était pourtant montré réticent, craignant que le marché ne se retrouve en situation de pénurie, que les cours ne montent trop vite et que les Etats-Unis – non-partie à l’accord – n’augmentent trop fortement leur propre production.

L’accord initial trouvait son origine dans la concurrence américaine. En 2015, la production massive de pétrole de schiste américain avait déstabilisé le marché. Personne n’avait vu venir cette quantité de barils supplémentaires, ce qui avait fait baisser les prix très rapidement.

Depuis la mise en place des baisses de production, le cours du baril de Brent a rebondi. Il évolue désormais au-dessus des 60 dollars, après avoir plongé jusqu’à 26 dollars en février 2016.