Le procès de l’action collective Levothyrox aura lieu le 1er octobre 2018
Le procès de l’action collective Levothyrox aura lieu le 1er octobre 2018
Le Monde.fr avec AFP
Le 24 octobre, l’avocat toulousain des plaignants, a assigné Merck à Lyon, où le groupe allemand a son siège français, en déposant les 108 premiers dossiers de cette action collective.
Lancée en septembre avec la plate-forme MySmartCab, l’action collective vise à obtenir une indemnisation rapide pour ces malades de la thyroïde, victimes d’effets indésirables liés, selon eux, avec la nouvelle formule du Levothyrox. / RÉMY GABALDA / AFP
Le procès de l’action collective engagée devant la justice civile contre le laboratoire Merck, dans l’affaire du Levothyrox, aura lieu le 1er octobre 2018, a annoncé le tribunal d’instance de Lyon, mardi 19 décembre. Lors d’une courte audience de mise en état, destinée à fixer le calendrier de la procédure, le tribunal a ajouté que la date limite pour le dépôt des dossiers de plaintes était fixée au 15 février.
Le 24 octobre, l’avocat toulousain des plaignants, Me Christophe Lèguevaques, avait assigné Merck à Lyon, où le groupe allemand a son siège français, en déposant les 108 premiers dossiers de cette action collective.
Obtenir une indemnisation rapide
Lancée en septembre avec la plate-forme MySmartCab, cette action vise à obtenir une indemnisation rapide pour ces malades de la thyroïde, victimes d’effets indésirables liés, selon eux, à la nouvelle formule du Levothyrox.
« Aujourd’hui plus de 500 assignations ont été déposées au tribunal et 2 000 autres sont en attente de l’être », avait expliqué avant l’audience Me Lèguevaques, qui pense rassembler « entre 3 000 et 5 000 patients en procédure ». L’avocat réclame pour chacun une indemnité forfaitaire de 10 000 euros pour la réparation des préjudices moraux, soit 5 000 euros pour le défaut d’information et 5 000 euros pour le préjudice d’angoisse.
Une quarantaine de patients, souffrant des effets secondaires de la nouvelle formule du Levothyrox, ont demandé le 4 décembre au juge des référés de Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, d’ordonner au laboratoire Merck de leur fournir en urgence l’ancienne formule, conformément à une première décision du tribunal de grande instance (TGI) de Toulouse. La décision a été mise en délibéré au 26 décembre.
Ces actions se distinguent de l’enquête pénale instruite par le pôle santé du TGI de Marseille, où d’autres plaintes ont été déposées.