Séries de pannes à la SNCF : Elisabeth Borne annonce un audit technique des grandes gares
Séries de pannes à la SNCF : Elisabeth Borne annonce un audit technique des grandes gares
Le Monde.fr avec AFP
La ministre des transports a reçu lundi les patrons de la SNCF, Guillaume Pepy et Patrick Jeantet, au sujet des pannes qui ont touché des gares parisiennes.
La ministre des transports Elisabeth Borne, le 18 octobre à l’Elysée. / LUDOVIC MARIN / AFP
Après une série de pannes dans des gares parisiennes (Saint Lazare, Montparnasse…) ces derniers mois, la ministre des transports, Elisabeth Borne, a reçu lundi 8 janvier les patrons de la SNCF, Guillaume Pepy et Patrick Jeantet. A l’issue de cette « réunion de travail », elle a annoncé que l’entreprise ferroviaire allait procéder à un audit technique des grandes gares françaises.
« SNCF Réseau lancera un diagnostic complet de l’ensemble des systèmes d’alimentation électrique, de signalisation et sur les postes informatiques de toutes les grandes gares parisiennes (…) ainsi que sur les principales gares en région », a précisé le ministère, lundi en début d’après-midi.
« L’objectif est (…) de mieux anticiper les points de fragilité du réseau, et de mobiliser les investissements nécessaires pour y remédier, en tenant compte des travaux d’ores et déjà prévus dans les quinze prochaines années en Ile-de-France et en région. »
Des propositions concrètes « pour fin avril 2018 »
Cet audit devra être finalisé d’ici à la fin mars, et des « propositions d’actions, notamment sur les investissements prioritaires dans ces grandes gares, proposées pour fin avril 2018 ».
La SNCF a fait face à une succession de pannes à Montparnasse et Saint-Lazare, et à une grande pagaille due à un afflux inattendu de voyageurs à Bercy la veille de Noël. A la fin de juillet déjà, une défaillance de la signalisation avait paralysé Montparnasse pendant trois jours, en plein chassé-croisé estival.
La plupart des incidents récents sont la conséquence d’une grande vague de travaux en cours sur le réseau classique, après des décennies de sous-investissements quand la SNCF – et les gouvernements successifs – ont privilégié le TGV et les grandes infrastructures.