Aurélie Filippetti confirme quelle va adhérer au mouvement de Benoît Hamon, Génération.s
Aurélie Filippetti confirme quelle va adhérer au mouvement de Benoît Hamon, Génération.s
Le Monde.fr avec AFP
L’ex-députée de la Moselle avait été exclue dix-huit mois par le Parti socialiste en octobre pour avoir soutenu un candidat dissident lors des élections sénatoriales.
L’ancienne ministre socialiste Aurélie Filippetti a annoncé, jeudi 18 janvier, sa décision d’adhérer au mouvement de Benoît Hamon, Génération.s, confirmant une information du Figaro. Pendant la campagne présidentielle, après avoir soutenu Arnaud Montebourg pour la primaire, elle avait exercé les fonctions de porte-parole du candidat.
L’ex-députée de la Moselle ne souhaite pas s’épancher davantage sur ce qui est « le début d’un processus », a-t-elle dit, précisant que « c’est quelque chose de normal, de naturel ».
Du côté de Génération.s, on se dit « ravi ». « Aurélie Filippetti est quelqu’un qui nous apportera beaucoup, et pas uniquement dans le domaine culturel », a déclaré le député européen Guillaume Balas.
Quant à la possibilité que l’ancienne ministre de la culture occupe des fonctions au sein du mouvement, « on est encore en discussion avec elle », a-t-il dit. « Le fait qu’elle soit présente est déjà une force en soi », a renchéri M. Balas.
Soutien à Delphine Batho
En octobre 2016, Mme Filippetti avait été exclue dix-huit mois par le Parti socialiste pour avoir soutenu Philippe Gasparella, son suppléant aux législatives, lors des élections sénatoriales. « Je préfère désormais tourner complètement cette page et quitter définitivement le Parti socialiste », avait-elle déclaré le 26 décembre au micro de France Bleu Lorraine-Nord.
L’ancienne membre du gouvernement a toutefois affiché lundi sur sa page Facebook son soutien à Delphine Batho, candidate à la tête du Parti socialiste.
« J’ai dit ma sympathie pour la démarche de Delphine Batho, je trouve qu’elle est courageuse », a-t-elle dit. « Je voulais simplement rappeler que Delphine était quelqu’un qui avait un parcours qui lui donne toute légitimité » pour briguer la tête du parti, a-t-elle poursuivi.