Le dollar a reculé face aux autres grandes monnaies internationales et même atteint son plus bas niveau depuis décembre 2014 par rapport à l’euro, à 1,2415, le 24 janvier vers 19 h 05 GMT. / Jose Luis Gonzalez / REUTERS

« Un dollar plus faible » est « bon » pour les Etats-Unis. La déclaration du secrétaire d’Etat au trésor américain Steven Mnuchin, mercredi 24 janvier, lors du sommet de Davos a fait baisser nettement le billet vert sur le marché des changes.

« C’est bon car cela a à voir avec le commerce et les opportunités », a-t-il explicité au Forum économique mondial en Suisse. Ajoutant toutefois qu’« à long terme, la force du dollar est le reflet de la force de l’économie américaine, il continue d’être la principale monnaie en tant que monnaie de réserve ».

Plus bas niveau depuis 2014 face à l’euro

Déjà faible depuis mardi et la signature par le président des Etats-Unis Donald Trump de mesures protectionnistes, le billet vert a perdu davantage de terrain après les propos de M. Mnuchin, interprétés comme un feu vert de Washington à un effritement de sa valeur du dollar afin de soutenir le commerce extérieur américain.

Le dollar a reculé face aux autres grandes monnaies internationales et même atteint son plus bas niveau depuis décembre 2014 par rapport à l’euro, à 1,2415, mercredi vers 19 h 05 GMT.

De son côté, la Maison Blanche a minimisé la portée de cette chute. Interrogée mercredi sur la préférence du président pour un dollar fort ou faible, sa porte-parole Sarah Huckabee Sanders a affirmé que Donald Trump croyait « dans le libre-échange de la monnaie » : « Le président l’a toujours pensé. »

« Nous avons une monnaie très stable liée en grande partie à la [bonne] santé de l’économie américaine », a-t-elle ajouté, soulignant que le billet vert représentait « la monnaie de réserve du monde ».