« L’Amérique d’abord, mais pas l’Amérique seule », promet Donald Trump à Davos
« L’Amérique d’abord, mais pas l’Amérique seule », promet Donald Trump à Davos
Le Monde.fr avec AFP
Le président des Etats-Unis a tout de même profité de l’occasion pour s’en prendre à la presse, qualifiée de « méchante » et « fausse ».
C’est dans un discours consensuel que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a promis vendredi 26 janvier au monde « l’amitié » et « la coopération » des Etats-Unis, dans son discours au Forum économique mondial de Davos. Reprenant son slogan de campagne, il a assuré que « l’Amérique d’abord ne signifie pas l’Amérique seule » dans un discours destiné à rassurer les partenaires commerciaux et diplomatiques des Etats-Unis.
« Je suis là pour représenter les intérêts du peuple américain et pour affirmer l’amitié et la coopération des Etat-Unis pour construire un monde meilleur », a-t-il déclaré. « Nous sommes en faveur du libre-échange, mais il doit être juste, et il doit être réciproque », a encore dit le chef d’Etat, alors que Davos redoutait qu’il ne se livre à l’une de ses habituelles diatribes protectionnistes.
Nouvelle attaque contre les médias
Le président des Etats-Unis a tout de même été hué après s’en être pris à la presse lors d’une courte séance de questions-réponses : « J’ai toujours eu une très bonne presse quand j’étais homme d’affaires. Ce n’est qu’en devenant un homme politique que j’ai réalisé à quel point la presse peut être méchante et fausse ».
En 2017, Davos, grand rendez-vous du libre-échange et du multilatéralisme, avait été douché par le discours très agressif du nouveau président américain lors de sa cérémonie d’investiture.
« Si vous ne vous faites pas le représentant de commerce de votre entreprise ou de votre pays, ça ne marche pas », a dit Donald Trump aux chefs d’entreprise européens avec lesquels il a dîné jeudi soir en marge du Forum économique mondial. « Le vrai message, c’est que nous voulons une grande prospérité et une grande paix », a-t-il ajouté.
Donald Trump a aussi surpris beaucoup de monde en confiant à la chaîne CNBC être prêt à adhérer au Partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP pour son acronyme en anglais), alors qu’il avait claqué la porte il y a tout juste un an.