JO d’hiver 2018 : le fartage permet-il vraiment aux skieurs d’aller plus vite ?
JO d’hiver 2018 : le fartage permet-il vraiment aux skieurs d’aller plus vite ?
Par Elisa Bellanger, Pierre Trouvé
Durée : 06:30
Lors des JO de Sotchi, en 2014, les skieurs de fond norvégiens étaient à la traîne. La faute selon eux à un homme : Knut Nystad, le responsable du fartage de leurs skis. S’agit-il uniquement de mauvaise foi, ou un fartage défaillant peut-il vraiment désavantager dans une course ?
Pour le savoir, Le Monde a interrogé Caroline Cohen, physicienne du laboratoire d’hydrodynamique de l’Ecole polytechnique (LadHyx), Lydéric Bocquet, directeur de recherche au CNRS, ainsi que Nicolas Vandel, responsable technique de l’équipe de France de combiné nordique. Et s’il s’avère que le fart peut effectivement jouer un rôle important dans la manière qu’a le ski de glisser sur la neige, la façon de l’utiliser, elle, est bien plus complexe qu’elle n’en a l’air. Explications en images.
Sources :
- « The mechanism of sliding on ice and snow », The Royal Society Publishing, F. P. Bowden, T. P. Hughes (1939).
- « Friction on snow and ice and the development of some fast-running skis », Nature, F. P. Bowden (1955).
- Sports Physics, Les éditions de Polytechnique, sous la direction de Christophe Clanet (2013).
- « For Norway, a cross-country crisis », New York Times, 18 février 2014.
- « It’s the wax, Norway says, when skiers mess up », Wall Street Journal, 24 février 2014.
- « Norway struggles with waxing woes at Olympics », AP, 18 février 2014.