Sahel : Macron affirme la « détermination entière » des dirigeants européens
Sahel : Macron affirme la « détermination entière » des dirigeants européens
Le Monde.fr avec AFP
Le président français a affirmé que « plus d’une trentaine » de combattants de groupes djihadistes avaient été récemment tués par les forces armées françaises dans le nord du Mali.
A la sortie d’une réunion sur la force G5 Sahel réunissant une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles, Emmanuel Macron a affirmé vendredi 23 février que « plus d’une trentaine » de combattants de groupes djihadistes avaient été récemment tués par les forces armées françaises dans le nord du Mali.
Revenant sur la mort mercredi de deux soldats français au Mali, le président français a précisé que cette attaque avait été perpétrée « après plusieurs opérations fortes que nous avons menées sur le sol malien qui ont conduit à plus d’une trentaine de victimes du côté des terroristes ». Il a ajouté que la détermination des dirigeants européens était « entière » pour éradiquer le terrorisme djihadiste dans la région » du Sahel.
22 militaires français tués
L’armée française avait annoncé jeudi soir que plusieurs opérations avaient été menées ces derniers jours dans le nord-est du Mali, dont une a entraîné la mort « d’une dizaine de djihadistes » samedi, trois jours après la mort d’au moins dix autres à la frontière avec l’Algérie.
Cette dernière opération, menée au sol et à l’aide d’hélicoptères, a visé le groupe Ansar Dine du Malien Iyad Ag Ghaly, allié d’Al-Qaida, selon des sources sécuritaires concordantes.
Depuis le lancement de l’opération française « Serval », en janvier 2013, remplacée depuis par l’opération « Barkhane », à l’été 2014, 22 militaires français ont été tués dans le Sahel. Quelque quatre mille militaires français y sont déployés.
Selon la ministre des armées, Florence Parly, citée par Le Parisien, les militaires français ont « neutralisé » 450 djihadistes depuis l’été 2014, dont 120 ont été tués et 150 remis vivants aux autorités maliennes au cours des douze derniers mois.
Bien que, depuis 2013, les groupes liés à Al-Qaida ont été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et des Nations unies (Minusma). Elles sont régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes.